Exposition «Aux arbres!», collectif Les trames, 2020
Commissariat: Marta Jonville et Stéphanie Sagot
La cuisine, centre d'art et de design à Negrepelisse
Vue de l’espace d’exposition, arbres imprimés de végétaux issus de parc, circuit de la danse de l’arbre de mai marqué au sol et projection au sol du film de la performance dansée avec 16
participants dans la cour du château.
Le Collectif “Les Trames”, Mathilde Amilhat, Fanette Declercq et Anaïs Duplan proposent “Une forêt tissée”.
De toute cette horizontalité nous proposons de dresser le végétal. Pour dénoncer son absence, signifier sa nécessité, son appel. Une forêt comme cabane, comme remède. Une forêt que l’on construirait ensemble, en ronde, emplie de danses et de chants, comme force collective face aux injonctions. Nos arbres sont un lien entre terre et ciel, un clin d’oeil au rituel de l’arbre de mai quand les anciens célébraient la fécondité et la vie. Une forêt pour regagner une autonomie, qui s’étend, qui peuple et s’adapte. Elle invite à venir y déambuler, à y passer un temps, être ensemble - faire textile.
Cabane textile, 2020
Collectif les trames: Anaïs Duplan, Mathilde Amilhat, Fanette Declercq.
Pour les journées de l’architecture, Centre d’art et de design LA CUISINE, Nègrepelisse.
Création d’une cabane en bambous dont le public construit et s’approprie les parois en textiles: mur à broder, cloison de fripes tissées, remparts à vœux, construction en enrobage en fils
tendus...
Avec les dons de fils du filateur Albouy à Castres.
Capture vidéo de la performance réalisée avec le public.
La danse de l’arbre de mai traditionnellement effectuée au printemps dans les pays celtes et scandinaves célèbre le renouveau et la fécondité. Chaque personne tient un grand ruban de tissu dans
les mains et se déplace à l’intérieur et à l’extérieur d’un cercle en faisant passer sa bande au-dessus et en dessous celle de son voisin de face qui tourne dans le sens inverse. Ces croisements
en rythme permettent de réaliser une tresse géante autour du mat central.